Philosophie
grecs : peras (contours) ; stoïciens : tonos (tension)
platonisme analytique voit l’approche scientifique de l’artistique comme un but en soi : prouver la validité du système théorique.
nominalisme : les mots désignent des étants réels singuliers, sans renvoyer à des êtres généraux (pan de la théorie du réalisme accoudée à l’essentialisme).
conceptualisme de Pierre Abélard où les concepts sont des étants généraux abstraits à partir d’une réalité singulière.
La critique, en tant que jugement fondé sur l’interprétation se situe du côté du nominalisme depuis que les grandes schématisations esthétiques ont été abandonnées : c’est l’œuvre qui crée sa propre épistémologie.
Mimesis est une action sur l’action (construite par le plot [muthos] l’agencement [poesis]
mimesis ne s’étage pas en degrés mais selon des modes
mimesis en vient à se confondre avec ethos
l’excellence mimétique (d’Homère) est de produire des caractères, non des histoires.
mimesis est poétique, donc créatrice (non pas ex nihilo), n’imite que pour représenter …par le langage, désigne le mouvement même (au moyen du rythme, du langage ou de la mélodie) => artefact poétique
règle du nécessaire et du vraisemblable (fonde la syntaxe)
construction d’une histoire comme arrangement systématique, travail de l’expression (lexis)
Notre travail, le rapport des écrits aux œuvres musicales, est poétique parce qu’il est un état des lieux d’une influence du texte et de l’œuvre, et parce qu’il se fonde comme l’étude dune réception (esthétisée) de l’œuvre.
Pseudo-Longin (Ie ou IIIe siècle)
sublime est toujours l’éminence et excellence dans le langage
Voltaire (1694-1778)
Pour juger des poètes, il faut savoir sentir, il faut être né avec quelques étincelles du feu qui anime ceux qu’on veut connaître, comme, pour décider sur la musique, ce n’est pas assez, ce n’est rien même de calculer en mathématicien la proportion des tons : il faut avoir de l’oreille et de l’âme. » (Essai sur la poésie épique, 1727).
Benedetto Croce (1866-1952)
idéalisme historique expressions (de l’artiste, œuvre telle qu’il la conçoit) -> communication (vise à atteindre le niveau d’expression)
Descartes (XVIIe) face à la nouvelle autonomie de la musique
Rousseau (XVIIIe) ; Nietzsche (XIX) : nouveau style de pensée face à l’essoufflement baroque
Adorno : écrit philosophique comme musique : moment de l’expression, exprime inexprimable, compose, lise comme écoute, fomrme parataxique, forme d’essai (comme musique), joue de l’équivoque (comme l’ambivalence du musical), constellation de moments.
« Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde. » (Albert Camus)
Schopenhauer :
la musique ne s’explique pas par les choses du monde, encore moins par les concepts de représentation du langage.
La métaphore du rapport entre langage et musique confirme sa dimension analogique.
Les trois notes de Beethoven ne trouvent pas leur sens pas un ajout du concept de destin, elle le fonct comprendre.
la musique explique son titre