querelle

querelle [qui est la même depuis le XVIe siècle sur la spécificité des textes à mettre en musique] « du mélodrame » entre
le Chevalier de Chastellux (Essai sur l’union de la poésie et de la musique, 1765) défebd une étroite collaboration entre poète et musicien.
le musicologue suisse Garcin (y répond dans son Traité du mélodrame, 1770) considère que tout texte peut être mis en musique, tragédie lyrique comme tragédie ordinaire, ce qui ne pose pas de distinction entre Comédie Française et Opéra ; la seule distinction à faire est entre les délicieux poèmes de Quinault et la plate musique de Lully mais faite pour ces poème.
Chastellux se défend dans les Observations sur le traité du mélodrame (Diderot en rend compte, soutenant Chastellux jusqu’à reconnaître contre Marmontel que la poésie doit finalement s’assujettir au chant, dans un Lettre au sujet des Observations du Chevalier de Chastellux sur le Traité du mélodrame dans le Mercure de France de Septembre 1771) : « La grande question entre le chevalier et son antagoniste est de savoir si le poème doit être fait pour la musique ou si le poète peut aller à sa fantaisie, et si le musicien est destiné à le suivre servilement, comme son caudataire. »

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