Peinture
Ut pictura poesis définit deux rapports essentiels : 1) la parole fait voir par la narration
Rancière – Le destin des images :
purs blocs de visibilité,
chiffre d’une histoire écrite en formes visibles
réalité obtuse
régime d’une certaine altération de la ressemblance rapports entre le dicible et le visible
Johann Heinrich Füssli ou Henry Fuseli (1741-1825, Zurich-Putney Hill)
Cavalier attaqué par un serpent géant (c. 1800)
Le peintre discutant avec Johann Jakob Bodmer (1778-1781)
Le Cauchemar (1781)
Entre Scylla et Charybde
Silence (1799-1801)
Mikalojus Konstantinas Čiurlionis (1875-1911) compositeur et peintre lithuanien, symboliste, art nouveau, fin de siècle
compose : fugues et préludes pour orgues, polonaise, nocturne, variations, mazurkas, cycle sur La Mer pour piano, thème et variation, quatuor à cordes, poèmes symhoniques sur la forrêt, la mer, la création du monde, chants religieux et populaires
peint : symphonie funèbre, ville enchantée, déluge, vérité, quiétude, amitié, création du monde, forêt, navire, hiver, Sonate du soleil, Printemps, clocher, Sonate du Printemps
musicalisme courant artistique début du XXe autour du peintre Henri Valensi (1932 Manifeste du musicalisme), d’abord promoteur de la peinture « effusionniste », nommée ensuite « musicalisme » en référence à un poème des Correspondances de Baudelaire.
Convaincus de la prépondérance de la musique sur les autres formes d’art de leur époque : recréer l’émotion musicale et l’état d’esprit du compositeur de musique en peinture. La peinture adopte la vision rythmique de la musique, elle est traitée comme une partition dans l’espace.
Louise Janin, Kupka, Marcel Lempereur-Haut, Georges Filiberti